Titre

Les modalités sémio-linguistiques de représentation de l’oralité par l’écriture

Auteur Rudolf MAHRER
Directeur /trice Gilles Philippe
Co-directeur(s) /trice(s) Jacqueline Authier-Revuz
Résumé de la thèse

Ma recherche vise à déterminer les conditions sémiologique et linguistiques dans lesquelles l’interprète croit écouter une parole alors qu’il la lit, pense voir des marques en provenance de l’oral, alors qu’il n’a sous les yeux que des tracés écrits, confond dans la catégorie de l’intelligible, le visible de la graphie et l’audible de la phonie.

Dans le cadre des études littéraires, les analystes semblent intuitivement concevoir, même identifier, ce que serait un « style écrit » par opposition à un « style oral » - témoignant du fait que quelque chose de l’un passe dans l’autre. Mais cette part de l’oralité transposable à l’écrit et le fonctionnement de cette transposition reste à décrire.

La question des effets d’oralité de l’écrit engage une réflexion sur la nature contrastive des deux médias et des productions qu’ils supportent et informent. Cette réflexion permet dans un deuxième temps, sur le fond d’une théorie dialogique du discours (Bakhtine, Pêcheux, Foucault, Authier-Revuz) comme participant de plein droit au fonctionnement sémantique des discours. J’envisage ces fonctionnements en termes de non-coïncidence et de circulation du discours.

Pour illustrer ma théorisation, je travaille le corpus romanesque de Charles Ferdinand Ramuz, écrivain romand du début du XXe qui – en matière d’écriture emprunte d’usage oral des discours – fut un modèle pour Céline et Queneau.

 

Statut terminé
Délai administratif de soutenance de thèse 2014
URL http://www.unil.ch/fra/rudolfmahrer
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